Abderrahmane Marzoug est né et vit à Rabat, il a commencé la photo en 2007 avec l’achat de son premier reflex. Il a une grande passion pour les mers, les montagnes et les paysages sauvages. Lors de ses randonnées, il se dirige souvent vers des endroits éloignés ou difficiles d’accès à la recherche de nouvelles images. Il trouve une grande tranquillité à observer seul, la beauté de la nature autour de lui. Les longues expositions lui donnent la possibilité de créer beaucoup plus que ce qu’il vois à travers ses yeux. Pour lui capturer le passage du temps en une seule image peut donner à un endroit une touche éthérée.
Parmi ses expositions les plus récentes :
2014 : Exposition « Près d’ici » au Goethe-Institut de Rabat.
2016 : Offprint London (Tate Modern), Foire du Livre d’art, Londres.
2016 : Les Nuits photographiques d’Essaouira, Essaouira.
2016 : Les nuits photographiques, 5éme édition, Bibliothèque Nationale, Rabat.
2017 : Les Rencontres Photographiques de Rabat, Galerie d’art CDG, Rabat.
2018 : Les Journées Photographiques de Taza, Complexe culturel, Taza.
2018 : En un instant, Maroc, PHotoEspaña Festival, Casa Arabe, Madrid.
2018 : «Résidus de mémoires» exposition collective, galerie Banque Populaire, Rabat.
Site internet : http://www.marzoug.net
Dans les paysages qui accompagnent en silence vos périples et voyages, je vous invite à prendre un moment de répit ; pour une contemplation et une méditation le temps d’une « pause ». Dans le spectacle impassible de ces paysages figés devant la vitesse de votre traversée, se créent des failles de l’étrange qui vous emmènent dans une traversée à contresens de votre mémoire. Vous rappelez-vous de ce bruit d’eau que vous entendiez mais que vous ne voyiez pas? Vous souvenez-vous de cette danse furtive des roseaux qui adoucissait, sans un bruit, l’austérité des montagnes?
Dans toute réalité existe un brin de magie. Aussi impénétrables soient-ils, les paysages que je vous expose cachent dans la forme et la substance des éléments, dans la texture du terrain et dans la matière et la lumière, des matériaux, mais surtout des protagonistes, qui vous convient à un voyage doux dans la mémoire de vos sens. C’est à la fois une célébration du paysage commun et un regard humain et personnel, un témoignage intime de moi à vous, de moi à l’immensité du monde.
