Né en 1979 à Imouzzer Marmoucha (Moyen Atlas), Lhoucine Boubelrhiti est enseignant de profession, et photographe d’appartenance depuis 2002. Il a déjà été exposé à l’étranger, notamment en Tunisie, en Croatie et en Serbie de même que dans plusieurs villes marocaines telles que Fès, Rabat, Tanger, Casablanca et enfin Missour où il réside et préside un Club Photo. Il a à son actif plusieurs ateliers et activités photographiques dans les collèges et les lycées de la région.
Ces travaux photographiques et recherche sur l’image ont été publiés dans diverses publications. Son approche photographique n’est cantonnée dans aucun courant photographique, mais il a un penchant pour la présence humaine dans les cadres qu’il compose.
Parmi ses expositions les plus récentes
Exposition Murmures des murs, Institut français, Meknès (2020)
Exposition inaugurale du Musée National de la Photographie, Rabat (2020)
Journées Photographiques de Taza, Association Marocaine d’Art Photographique, Taza (2018)
Exposition ANA HUNNA, Programme EconoWin, Casablanca (2018)
Journées Photographiques de Taza, Association Marocaine d’Art Photographique, Taza (2017)
10ème Salon International de la Photo, Monastir, Tunisie (2017)
Série « Murmures des murs »
Le mur est muet par essence. Ce n’est qu’un bloc de matières sans âme, dépourvu de toute vie. Néanmoins, on dit souvent que les murs ont des yeux qui peuvent tout voir et des oreilles censées tout espionner, faisant ainsi allusion à la méfiance et à la défiance.
Les murs sont muets par essence, certes, mais, n’ont-ils pas cette faculté de nous parler, ce pouvoir de transmettre et recevoir codes et symboles ? N’ont-ils pas de bouches avec lesquelles ils nous murmurent directement ou indirectement ?
Chaque mur cache et dévoile à la fois. Chaque mur sépare et rassemble. Chaque mur nous communique ce qu’il est et ce que nous sommes.
Le mur est un miroir où l’on se découvre, où l’on voit notre image collective se refléter, floue ou nette, latente et patente, le résultat d’une intervention humaine, d’une trace des aléas du temps, d’un pur hasard naturel, ou autre forme de cette intersection entre les trois points du triangle photographique : Espace, Temps et Homme.